Les plis des slings

Vous avez peut-être vu passer la mention plis cousus ou plis non cousus à propos d'un sling. Mais qu'est-ce donc que cette diablerie?

C'est la manière dont la couture qui retient les anneaux a été faite. Selon le type de couture vous n'aurez pas le même rendu sur votre épaule. 

Voici un exemple des trois type de sling que vous pourrez trouvez.

Plis non cousus

Plein de plis mais pas cousus donc, un peu comme quand vous tirez sur les cordons de votre sweat à capuche. Ça fait plein de plis mais ils ne sont pas pris dans la couture. 
Niveau portage ça donne une épaule largement recouverte de tissu, un bras porteur peu mobile et une répartition du poids maximale. 
La plupart des marques proposent des plis non cousus. 

Plis cousus

Des plis bien agencés, répartis harmonieusement sur la largeur du sling et maintenus en place par la couture. Comme une jupe plissée. 
Le tissu reste en place sur le sommet de l'épaule, peu de tissu repose sur le bras. L'épaule porteuse gagne en mobilité mais le poids repose sur une petite zone. 
Vous trouverez des plis cousus chez Oscha ou chez babylonia par exemple. 

Plis hybrides

Un entre-deux : des plis cousus sur les deux bords et pas de plis au milieu. 
Pour certains c'est le meilleur des deux monde. Un compromis entre confort et mobilité.  
Peu de marques proposent ce genre de plis à ma connaissance (Pure sling fait exception)  il faut en général passer par une couturière spécialisée.

Allez un dernier pour la route : le sling sans couture! Ce n'est pas un sling à proprement parler mais une étole ou écharpe courte associée à deux anneaux que l'on peut monter comme un sling. Le poids du bébé maintien le tissu en place pour que rien ne glisse. 

Parole à mon homme

Bonjour à tous,

Aujourd’hui je pirate le blog de mon épouse pour vous parler de mes trois ans d’expérience en matière de portage. Alors attachez-vous bien, ça va secouer un peu.

Pour ceux qui ne me connaissant pas, je m’appelle Adrien. Je suis prof de sciences dans un collège à 10 minutes de marche de mon domicile, et photographe (essentiellement de portraits et de mariages)… Du coup, oui, c’est moi qui fais les photos que vous voyez depuis un mois maintenant sur ce blog. Comme nous n’avons qu’une seule voiture, et parce qu’il me semble dommage de faire autrement, tant que je ne dois rien porter de lourd ou aller loin, je me déplace exclusivement à pied. Je suis a priori très conventionnel dans mon mode de vie, alors quand Brindille m’a parlé de portage un peu avant la naissance de notre ainé il y a 3 ans, j’étais plus que sceptique. Force est de constater que 3 ans plus tard mon avis a bien changé puisque par la force des choses et par plaisir, le portage est devenu une pratique quotidienne.

Portage bonheur

Depuis qu’ils y vont, tous les matins je fais un détour sur le chemin du travail pour déposer les garçons à la crèche. C’est un moment que j’adore. Seul avec mon fils, je prends le temps de lui parler, de lui chanter (plus ou moins bien) une comptine, ou de lui faire découvrir ce qui l’entoure. Et rebelote le soir : en rentrant du boulot je vais les rechercher et nous profitons d’un petit moment privilégié. Maintenant que Constant va à l’école, on se partage les chapelles : Brindille s’occupe généralement de Constant et moi d’Henri. Mais mon job de prof me permettant d’être libre plus tôt qu’elle, il m’arrive régulièrement de faire le grand tour le soir et de reprendre les 2. Je dois bien avouer que s’occuper de Henri, de son sac de crèche, de Constant et de son sac d’école, en plus de mon sac de cours aurait été plutôt acrobatique si je n’avais pas su me libérer les mains du cadet, bien au chaud dans mon sling.

Portage secours

Je pense sincèrement que le portage a sauvé ce qui me reste de santé mentale ainsi que l’intégrité physique de Henri durant la période très difficile que nous avons vécue avec lui. Pendant environs 10 mois, Henri a très difficilement dormi, Ne s’endormant qu’à la verticale, se réveillant en hurlant lorsqu’on le posait dans son lit même s’il dormait à poings fermés… Pendant ces dix mois, nos nuits se résumaient à un relai de quasi nuits blanches passées à porter Henri dans nos bras en marchant dans la maison pour lui permettre de s’endormir. Depuis quelques mois nous savons qu’il est allergique aux protéines de lait de vache et avons adapté son régime alimentaire (et le notre) en conséquence : plus de lait, de beurre, de crème, de fromages, mais plus non plus de viandes de boeuf, de veau, ou d’agneau. Moralité : il dort enfin comme un bébé. Mais le fait de pouvoir le porter devant en sling la nuit, ou derrière en écharpe le jour, et pouvoir continuer à avoir les 2 mains libres ou simplement reposer nos bras aura été un soulagement incroyable. Rétrospectivement je peux dire que la fatigue et le désespoir de ne trouver aucune solution m’auraient rendu fous si je n’avais pas pu continuer à fonctionner grâce au portage.

Portage sécure

Si vous me connaissez, vous savez que je ne suis pas très dégourdi. Au début de ma pratique, je n’avais aucune confiance en ma capacité à installer en sécurité mon fils dans mon sling. Mais force est de constater que s’il est bien installé il ne court aucun danger. Vous en voulez une preuve? Voici une petite anecdote : retenu au boulot un jour où je devais aller chercher Henri à la crèche et Constant à l’école en fin de journée, j’ai été obligé de faire les trajets au pas de course. J’ai donc couru sur tout le trajet de la crèche à l’école (1,5km de montée constante parcouru en 11 minutes avec mon sac de cours sur le dos, Henri sur le ventre et son sac de crèche sur l’épaule). Pendant ce temps-là, bébé rigolait à gorge déployée et est resté parfaitement en place. Depuis je sais que s’il est bien installé, il ne court aucun danger. Attention, si vous êtes un joggeur, je vous déconseille de tenter l’expérience régulièrement pour la santé de votre dos !

En résumé

Parce que c’est pratique, parce que c’est l’occasion de moments complices, et parce qu’une fois qu’on est formé à l’utiliser c’est tout à fait sécurisant, je ne peux que conseiller à tout le monde de tester le portage. D’une manière ou d’une autre il solutionnera un ou plusieurs tracas de votre quotidien.

N’hésitez pas, contactez Brindille. Découvrez en couple le portage. Avec ses conseils, vous pourrez vous lancer dès la naissance de bébé!

En attendant la prochaine fois, n’hésitez pas à réagir en commentaire !

Le sling à toutes les sauces

Le sling c’est une écharpe courte, d’environ deux mètres avec une paire d’anneaux à une extrémité. Le tissu peut être soit tissé soit extensible

Vous avez un sling, vous l’adorez et vous voulez l’utiliser à toutes les sauces ? Voici quelques recettes :

Mon mari vous montre à quel point l’installation en sling est rapide, avec un peu de pratique

La classique

En portage ventral, dès la naissance bébé centré ou décentré, en position cœur à cœur ou PLS. A partir d’environ 3 mois il est possible de porter sur la hanche, quand l’écart de hanche de votre bébé est suffisant et qu’il devient curieux (ou se dévisse la tête pour regarder où vous allez :p).

En ceinture de grossesse

Vous avez déjà votre sling et vous n’avez pas encore accouché. Ce gros ventre vous pèse, tiraille et vous fait mal au dos ? Vous pouvez très bien utiliser votre sling en ceinture pour soutenir le poids de votre ventre. Placez les anneaux sur un côté, montez le sling et déployez le tissu sur votre ventre. Le surplus de tissu doit être en bas. Ajustez le serrage pli par pli, coincez le pan restant dans votre dos ou dans les anneaux et voilà !

L’allaitement

Coté anneaux donner le sein est relativement simple : on desserre les anneaux pour positionner bébé à la bonne hauteur, choisissez sa position (madone, verticale ou ballon de rugby) en basculant ses pieds sur le côté (ou pas si verticale) et vous y êtes. Il suffit juste de maintenir la tête de bébé, le reste de son poids étant supporté par le sling.

Du côté opposé aux anneaux c’est possible aussi ! ça demande juste une manipulation supplémentaire. Desserrez les anneaux, soutenez bébé et passez votre bras côté anneaux dans le sling de manière à avoir les anneaux sur la hanche. Soutenez les fesses de bébé avec l’autre bras et passez l’autre côté du sling sur votre épaule.

Le dos

Porter au dos en sling ? Eh oui même ça c’est possible ! Mais sous conditions toutefois. Pour un bébé de plus de trois mois et qui conserve une belle bascule de bassin en toutes circonstances. Je le déconseille aux parents de bébés souffrant de RGO, bébés sauteurs ou hypertoniques. Assurez-vous de maîtriser le portage ventral avant de tenter le dos. Le portage en sling correspond à un simple hamac, il est donc tout à fait possible de porter au dos en sling et ce de manière sécuritaire. Préférez toutefois un sling tissé pour cela.

Préparez votre sling comme à votre habitude mais avant de prendre bébé dans vos bras, faites remonter les anneaux dans votre dos. Installez bébé sur la corde, déployez le tissu jusqu’à sa nuque et passez bébé sur votre hanche puis dans votre dos. Les anneaux seront ainsi devant pour terminer votre serrage.

Sans avoir besoin d’un sling particulièrement long vous pouvez aussi tenter ces nouages :

Kangourou dos

Double hammac inversé

Le sling XL

Certaines marques sont par défaut très généreuses pour la longueur de leurs slings. J’ai donc par hasard acquit des slings de plus de 2m50 de long. Une aubaine ! Car je peux les utiliser comme des écharpes taille 2 voire 3 (taille 2 = 2m60, taille 3 = 3m20) en version sling les anneaux permettent de gagner plusieurs centimètres puisque le nœud final en écharpe demande facilement 40 cm de longueur. Ici par exemple vous pouvez voir un croisé simple sur la hanche. De plus en plus de marques proposent aussi de choisir la longueur que vous désirez.

NB : Les Français sont tellement forts en anglais (hum…sarcasme) qu’ils ont choisi le mot sling pour désigner cet objet. Le terme anglais étant ring sling. Ring voulant dire (chut ! les fans de Tolkien on laisse les autres réfléchir un peu) anneau et sling bah en réalité ça veut dire écharpe… Enfin l’honneur est sauf car écharpe de portage se dit wrap 😀 La faute aux anglais finalement, ils n’avaient qu’à appeler ça ring wrap mais faut reconnaitre que ça sonne vachement moins bien.

Tant de possibilités pour un seul objet, c’est magnifique n’est-ce pas? Si vous voulez tirer le plein potentiel de votre sling, n’hésitez pas à me contacter !

6 moyens de portage… Lequel choisir?

Le portage physiologique, ça se décline. Différences de style, possibilités plus ou moins étendues, évolutivité, budget, on passe en revue les forces et les faiblesses de chacun.

Comparons d’abord le portage en écharpe (extensible, tissée ou sling) et en porte-bébé. Avec plus ou moins de facilité, les écharpes vous permettront beaucoup de variété. Dans les positions, dans l’esthétique des nouages, dans les morphologies des porteurs et des bébés. L’écharpe s’adapte à tout mais demande d’être apprivoisée. Le porte bébé lui est limité : la taille fixe de son tablier le destine à des bébés de groupe d’âge précis, et leurs bretelles imposent aux porteurs de prendre le temps de les adapter à leurs morphologies à chaque fois qu’ils se l’échangent. Par contre il faut avouer qu’une fois qu’il est correctement réglé, y mettre bébé et installer le tout peut devenir un jeu d’enfant. 

Avant de disséquer chacun, taclons le sujet du style : les goûts et les couleurs, c’est difficilement discutable. Je vous invite à parcourir ma page instagram pour découvrir les formes et les couleurs que j’ai pu tester au fil de mes achats, échanges ou des voyages auxquels j’ai pu participer. Et si vous êtes curieux, contactez moi, je vous aiderai à trouver la pépite qui vous fera chavirer. Si ce sujet vous plait, dites-le moi et je lui consacrerai un prochain billet de blog.

L’écharpe extensible

Dans le monde des écharpes extensibles, il y a deux continents : celui des extensibles dans tous les sens et celui des écharpes uniquement extensibles dans la largeur. Les deux types d’écharpes sont obtenus par tricotage (par opposition au tissage), et les premières contiennent forcément de l’élastane alors que les autres pas. On les appelle aussi écharpes jersey ou tricotées.

Le gros avantage de l’extensible c’est son côté « prêt à porter ». Une fois le nœud fait, vous allez pouvoir installer et sortir bébé à volonté en gardant l’écharpe nouée sur vous. Pas besoin de tout enlever à chaque nouvelle installation. C’est l’écharpe idéale avec un nouveau-né qui demande des soins réguliers. Et son effet très enveloppant lui donne un côté cocon très apprécié par certains. En revanche dès que bébé prend du poids, vous ressentirez un « effet rebond » à chaque pas. Les bébés aiment assez bien cet effet de balancement mais pour le porteur ça peut être assez désagréable. Elles sont presque aussi polyvalentes que les tissées, on peut tout à faire du portage hanche ou dorsal avec une extensible mais l’installation demande un peu de technique. Du fait de leur composition, celles avec elastane finiront par se détendre, on dit qu’elles peuvent servir en moyenne pour 3 enfants.

L’écharpe tissée

A mon goût, c’est la plus polyvalente et la plus durable : portage simple ou double, au ventre ou au dos, du nouveau-né au bambin, la tissée sait tout faire et pendant longtemps. Contrairement à l’extensible la tissée n’a pas de limite de poids! Elle s’ajuste en réalisant un serrage pli par pli pour épouser parfaitement les formes du porteur et du porté, ce qui évite la sensation d’oppression qu’on peut parfois avoir en extensible. Bien conservée, je suis certaine que vous pourriez facilement la ressortir à la naissance de vos petits-enfants ! Bon, évidemment, il y a un revers à la médaille : contrairement à l’extensible, l’installation en tissée doit être complètement renouvelée à chaque fois que vous en sortez bébé. Et puis il vous faudra plus de temps pour dompter la tissée et arriver à en tirer son plein potentiel. Mais après tout, je suis là pour vous y aider ;-) 

Le sling

Une écharpe courte (environ deux mètres) avec deux anneaux cousus à une extrémité Des Trois premiers, c’est clairement le roi de la vitesse d’installation, mais aussi le grand perdant en terme de versatilité et d’ergonomie pour le porteur. Sa facilité d’installation lui a fait conquérir le cœur de mon mari qui ne jure que par lui. Vite fait bien fait, il porte tous les jours notre cadet à la crèche avec « son sling » comme il l’appelle. Vu sa carrure, supporter les 10 kilos d’Henri sur une seule épaule durant une marche de 2km ne lui pose aucun problème, même avec le sac à langer et son sac à dos par-dessus. Mais je vous concède que ce ne sera pas le cas de tout le monde. Vu son côté asymétrique, il est moins indiqué si vous avez des problèmes de dos.  Il est surtout utilisé pour du portage ventral ou hanche mais on peut aussi réussir à porter au dos avec un peu de technique.  

Le mei tai

Composé d’un tablier, d’une ceinture et de longues bretelles à nouer, c’est en quelque sorte le mélange d’un préformé et d’une écharpe. Le gros avantage du mei tai c’est son adaptabilité à la variété de morphologie des porteurs. Si vous et votre compagnon n’avez pas du tout le même physique et que vous hésitez, c’est le mei tai qu’il vous faut. Plus simple que l’écharpe, pas de sangles à régler à chaque changement de porteur. De plus, si vous aimez l’esthétisme des nœuds d’écharpe, la présence des pans de tissus à nouer vous offrira matière à travailler. Et si vous avez des douleurs d’épaule ou des problèmes aux mains, le mei tai sera votre ami!

A partir du moment où il y a un tablier, il y a une taille limite où l’enfant ne sera plus parfaitement installé dedans. On peut tricher un peu avec le mei tai car lles bretelles peuvent servir à prolonger l’assise, surtout si ce sont des bretelles déployables.

Le préformé

Le préformé ressemble à un sac à dos de randonnée, avec son tablier, sa ceinture à clip et ses bretelles à sangles, avec ses avantages et ses inconvénients. Une fois que les sangles sont réglées, il est facile et rapide d’utilisation, quand on a l’habitude. Mais si vous êtes des randonneurs assidus vous savez qu’il faut parfois s’y prendre à plusieurs fois pour trouver les bons réglages. Comme pour les mei tai, le même préformé vous suivra difficilement de la naissance de votre enfant à son autonomie. Autre inconvénient leur coût : pour un préformé de qualité comptez entre 100 et 200 €.

Il y a un vaste choix: certains pour nouveau-né, d’autres pour bambins (toddler) ou pour enfants (preschool), avec des tabliers réglables ou pas, plus léger pour l’été avec un tablier mesh (maille aérée), bretelles croisables, double position des bretelles (s’attachent à la ceinture ou au tablier)… Vraiment le choix est immense. De manière générale évitez les préformés avec insert/coussin pour nouveau-né, ils apportent rarement le soutient dorsal nécessaire à un petit bébé, particulièrement si il s’endort en portage, il va s’enfouir dedans. Pour les touts petits préférez des modèles dont les bretelles s’attachent à la ceinture. Privilégiez les préformés avec un tablier réglable pour qu’il s’adapte à la croissance de votre enfant et réalisés en tissu d’écharpe ainsi pas de coutures sur le dos sensible de bébé. L’idéal étant de pouvoir tester avant achat pour vous assurer que le préformé de votre choix sera adapté à votre morphologie. Et si ça vous intéresse le Réseau portage physio organise des journées tests!

L’Onbuhimo

Si le préformé est un sac de rando, l’onbuhimo est un simple sac à dos car il n’a pas de ceinture ventrale. L’inconvénient c’est que le poids de bébé ne sera réparti que sur vos épaules, pas sur vos hanches. Par contre, il ne prend pas de place, il est super rapide à installer et si vous avez un transit intestinal sensible ou si vous êtes enceinte, l’absence de pression de la ceinture sera une bénédiction.

Il est en général recommandé pour le portage de bambins qui commencent à marcher et pour du portage dorsal mais rien n’interdit de porter en ventral avec.

5 conseils pour bien porter bébé dans ses bras

Parce que le portage à bras c’est déjà du portage, autant qu’il soit physiologique! Ainsi bébé adoptera plus naturellement la bonne position dans votre moyen de portage.

L’erreur la plus fréquente, la voilà. Pas certaine que vous accepteriez qu’on vous porte comme ça!

Vous venez d’être parent pour la première fois et vous avez peur de mal manipuler votre nouveau-né? Voici Quelques conseils utiles pour éviter de faire des bêtises.

Soutenez-le par sa base

Supportez-le par dessous ses fesses plutôt que de le serrer au niveau du dos

Si vous voulez être confortablement assis, vous vous enfoncez dans le fauteuil, vous ne restez pas assis d’un bout de fesse au bord. Pour bébé, c’est pareil : soutenez le sur la plus large partie possible entre le creux des genoux et les fesses.

Maintenez une position physiologique

Pour y arriver, le truc est de remonter ses genoux plus haut que ses hanches

Votre bébé vient de naître. Il a passé des mois bien au chaud en position fœtale, dos rond, genoux et hanches fléchies. Le mieux est de lui permettre de prendre la même position dans vos bras.

Libérez les pieds et les mains de bébé

Bébé doit toujours avoir la possibilité de se toucher le visage

Ne posez pas les plantes de pieds de bébé là où il pourrait exercer une pression pour se dresser (ceinture de pantalon), laissez ses pieds libres. Permettez aussi à bébé de placer ses mains à la hauteur de son visage. Ne les coincez pas entre vous deux. Pour un bébé, toucher son visage avec ses propres mains est rassurant.

Portez bébé sur vos avant-bras, pas dans vos mains

Vos bras et votre dos me remercieront!

C’est tout bête, mais en portant bébé sur vos avant-bras vous diminuez la force à exercer pour le porter, vous vous fatiguez moins vite, vous évitez les crampes et vous libérez au moins une de vos mains.

Orientez bébé vers vous

On peut orienter bébé dans bien des positions quand on le porte. Certaines (face au monde ou sur la hanche par exemple) sont plus difficiles à bien réaliser. Pour éviter les erreurs, portez bébé orienté vers vous. Ca vous permettra de respecter plus facilement les 4 premiers conseils.

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Je répondrai évidemment à vos éventuelles questions en commentaires

Présentation

Ca y est, les cartes de visite sont arrivées, les choses sérieuses peuvent commencer

Je m’appelle Brindille, je suis mariée et maman de 2 garçons, Constant (né en 2018) et Henri (né en 2020). Je suis kinésithérapeute et consultante en portage. Mais tout ça, vous le savez probablement déjà. 

Je me suis mise au portage dès la naissance de Constant après en avoir parlé avec une amie. D’emblée, ça ma semblé la continuité logique d’une grossesse que je voulais la plus naturelle possible. Au départ, je portais avec une écharpe et un sling plutôt quelconques. Ils étaient fonctionnels mais pas très esthétiques. Très vite, ça a dérapé : j’ai découvert un royaume de motifs, de couleurs et de matières que j’explore encore aujourd’hui.

Petit à petit, j’ai accumulé des connaissances : cela fait maintenant 3 ans que je vis et que je réfléchis portage tous les jours. J’ai la conviction que c’est le moment de vous faire profiter de mon expérience. C’est la raison pour laquelle je lance mon activité de consultante en portage (après avoir suivi une formation à l’académie du portage), et ce blog pour y consigner le fruit de mes réflexions de tous les jours, quelques tranches notre vie de porteurs et mes découvertes.

Vous pourrez me lire chaque week-end. J’espère vous donner matière à réflexion.

Et si le portage vous intéresse, n’hésitez pas à me contacter!